Economie de la fonctionnalité

Les derniers articles

L'avis 2019 de l'Ademe sur l'Economie de la Fonctionnalité
L’ADEME publie ce jour un avis relatif à l’économie de la fonctionnalité qui établit une nouvelle relation entre l’offre et la demande, plus uniquement basée sur la simple vente de biens ou de services.

Oubliez l’océan bleu, préférez l’océan gris
Plutôt que de viser un marché séduisant, mieux vaut s’installer là où aucun de vos concurrents n’aura envie d’aller.

8/2/2018
Et si vous profitiez d'un accompagnement financé à 70%
En Ile de France : nous cherchons à constituer un groupe d’entreprises de la région parisienne qui souhaitent faire évoluer leur modèle économique vers une approche plus rentable et plus durable.
Produits et Services : les vieux mythes et les nouvelles réalités
Pendant des décennies, les écoles de commerce, les économistes et les marketeurs ont enseigné qu’un produit et un service étaient deux réalités bien distinctes. Le premier serait tangible, mesurable, stockable et vendable. Le second, immatériel, éphémère, difficile à standardiser et inséparable du client. Cette dichotomie a structuré tout un pan de la pensée économique du XXᵉ siècle : les usines produisaient, les prestataires servaient. Et chacun avait son modèle marketing, ses outils et ses “règles du jeu”. Mais le XXIᵉ siècle a tout changé. Les frontières entre biens et services se sont entrelacées au point de devenir invisibles.

« Quelques grandes tendances dans les services innovants : industrie des services et services de l’industrie »
Anne Darnige - Responsable Sectorielle “Services Innovants & Multimédia”, Direction de l’Expertise et du Développement Innovation, OSEO | Anne Darnige, consultante à l'Idate (Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe), à Montpellier, a rejoint en 2000, la direction de la technologie de l'Anvar, devenue OSEO. Anne Darnige d’OSEO analyse les tendances des services innovants, la convergence industrie-services, l’importance de l’utilisateur final et l’émergence du ludique.

« Tout ce que nous pensons savoir sur l’engagement des employés est faux (ou presque) »
Dov Seidman - Fondateur de LNR | Dov Seidman est diplômé de Harvard Law School, de l'Université d'Oxford en philosophie, politique et économie. Il est également titulaire d'une maîtrise de philosophie de l'UCLA. Dov Seidman, expert en gestion des employés, démontre que l'engagement dépend de la confiance, des valeurs et d'une mission claire, pas des déjeuners d'affaires.

« Le parcours des travailleurs ne sera plus lisse »
Jacques-Antoine Malarewicz - Psychiatre, consultant en entreprise | J.A. Malarewicz est médecin et psychiatre. Il partage son temps entre son travail de consultant et son cabinet de psychothérapeute. Il est l'auteur de nombreux ouvrages consacrés à l'approche systémique en entreprise, à la thérapie familiale et à l'hypnose ericksonienne. Jacques-Antoine Malarewicz analyse l’évolution du travail, les nouvelles compétences nécessaires et l'impact des modèles comme Uber sur l'emploi et le management.

« L’économie de la fonctionnalité et de la coopération à l’assaut des marchés saturés »
Pr. Christophe Sempels - Professeur de développement durable et entrepreneuriat à Skema Business School, co-fondateur de l’Institut européen de l’économie de la fonctionnalité et de la coopération et directeur scientifique du Club Cap EF. Christophe Sempels est spécialisé dans les business models innovants permettant de concilier performance économique, environnementale et sociale (économie de la fonctionnalité, économie collaborative, économie contributive locale en open source, entrepreneuriat social et quatrième secteur). Ses travaux portent également sur l'innovation sociétale et sur l'incubation de modes de vie durables. A cet égard, il est l'un des fondateurs de Movilab.Christophe est l'auteur de nombreux articles de recherche ainsi que de plusieurs ouvrages : Sempels C. et Hoffmann J. (2013), Sustainable Innovation Strategy, Palgrave MacMillan, London (date de sortie : septembre 2013) Sempels C. and Hoffmann J. (2012), Les business models du futur : Créer de la valeur dans un monde aux ressources limitées, Pearson, Paris. Sempels C. et Vandercammen M. (2009), Oser le marketing durable, concilier marketing et développement durable, Pearson, Paris.Ses travaux de recherche ont été primés par le prix JADDE 2008 pour leur contribution à la diffusion du développement durable en entreprise, et par le prix Skema du meilleur ouvrage en management en 2012.Christophe Sempels dispose aussi d'une expérience significative dans le secteur privé. Christophe Sempels explore l'économie de la fonctionnalité et de la coopération, un modèle innovant pour concilier performance économique, environnementale et sociale.

8/6/2015
Vous avez dit "économie de la coopération" ?
Cela ne fait plus débat, pour les acteurs socio économiques européens, le modèle économique actuel ne répond pas aux enjeux du développement durable

« Compétitivité dans l'industrie : et si on parlait des services ? »
Vincent Champain - Directeur des opérations France, General Electric, co-président, Observatoire du Long Terme Diplômé de l'École polytechnique, de l'ENSAE et titulaire d’un DEA de Stratégie à l'Université Paris-Dauphine, Vincent Champain commence sa carrière en 1996 au Ministère des Finances, où il est économiste, puis chargé du budget de l'emploi et de la solidarité. Il devient ensuite conseiller économique de la ministre de l'emploi, de la santé et de la solidarité. Nommé en 2005 directeur général adjoint de la ville de Lille, il y impulse plusieurs projets de rationalisation des dépenses et se positionne alors comme l'un des premiers directeurs financiers à dénoncer les produits dérivés.En 2007, il est nommé directeur de cabinet du secrétaire d’État à la prospective, à l'évaluation des politiques publiques et au développement de l’économie numérique. Il y lance notamment le diagnostic stratégique France 2025, présidé par Jacques Delors et associant parlementaires partenaires sociaux et experts, le plan France numérique 2012 et met en place la mission d'évaluation des politiques publiques.Il rejoint en 2009 le cabinet McKinsey où il dirige des projets de développement de la performance et de stratégie. Notamment, il y conseille le ministre tunisien de l'emploi pour lequel il construit la stratégie pour l'emploi post-révolution et il intervient sur les questions de développement économique. Il participe également aux travaux du McKinsey Global Institute. Début 2012, il est recruté par General Electric comme directeur des opérations France. En parallèle de sa carrière, il co-préside l’Observatoire du Long Terme, think-tank dédié aux enjeux de long terme, notamment dans le domaine des enjeux climatiques. Vincent Champain aborde la compétitivité industrielle, l'impact de la mondialisation et l'innovation dans les services.

Le SAV est mort, vive les SABE !
La veille stratégique, si elle n’est pas encore un réflexe, doit devenir une action instinctive et intuitive pour l’ensemble des managers. Parmi les urgences à traiter, il sera judicieux de réfléchir sur la place réelle du client, et plus généralement de l’humain, dans l’entreprise. Cette réflexion doit évidemment se nourrir des évolutions technologiques, des évolutions des comportements et des modes de consommation, des évolutions sociétales et réglementaires. Le client d’aujourd’hui est plus volatile car plus sollicité, plus exigeant car plus informé, plus spontané car plus à la recherche de bien-être immédiat.

L'économie de la fonctionnalité expliquée en une courte vidéo
Notre économie linéaire reposant sur le schéma extraire-fabriquer-jeter est aujourd'hui soumis à la double pression de l'accroissement de la population mondiale et de l'épuisement des ressources naturelles. Ce système est-il vraiment viable à long terme ? Et si, plutôt que d'acheter les produits que nous utilisons, nous achetions le service qu'ils nous rendent. Et si, nous décidions de privilégier l'efficacité par rapport à la propriété ? Cette courte animation de la Fondation Ellen MacArthur introduit ces notions et explique comment ce modèle pourrait fonctionner pour les entreprises, comme pour les particuliers. Le passage à une économie de la fonctionnalité est l'une des voies pour une transition vers une économie circulaire.

« Vers une organisation industrielle durable »
Pr. Daniel Brissaud - Administrateur provisoire de l’Université Grenoble Alpes | Daniel Brissaud est professeur de conception de produits à l’Université de Grenoble (Grenoble-INP). Ses thèmes de recherche sont les méthodes d’éco-conception, les stratégies de fin de vie des produits, les organisations industrielles de production durables et l’ingénierie du cycle de vie. Il travaille principalement dans des projets collaboratifs avec l’industrie. Il est responsable scientifique du Cluster de Recherche Rhône-Alpes “Gestion et Organisation des Systèmes de production et de l’Innovation” (GOSPI) et est fortement impliqué dans les réflexions sur les systèmes de production du futur. Daniel Brissaud est l’auteur de plus de 130 articles et a fait soutenir plus de 20 thèses. Le Pr. Daniel Brissaud explore l’économie de fonctionnalité, ses avantages pour une production durable et des exemples industriels comme Michelin et Xerox.

Comprendre la servicisation à travers la logique dominante de service : une nouvelle approche pour les opérations
La servicisation consiste à passer d’un modèle centré sur la vente de produits à une offre intégrée de produits et services, créant de la valeur dans l’usage, en lien direct avec les besoins du client. Ce changement impose de repenser la manière dont les entreprises conçoivent, livrent et gèrent leur proposition de valeur. En s’appuyant sur la Service-Dominant Logic, l’article montre que la valeur n’est pas créée par l’entreprise seule, mais co-produite avec le client, dans un contexte d’usage spécifique. Une étude de cas approfondie met en lumière quatre types de propositions de valeur : celle liée à l’actif (le produit), à la récupération (réparations), à la disponibilité (temps de fonctionnement garanti) et au résultat (performance mesurée). Plus on monte en complexité, plus il faut absorber la variété des usages, comprendre les contextes clients, et s’organiser en conséquence. La servicisation implique donc une transformation profonde des opérations, des compétences internes, des relations client et des indicateurs de performance. Ce n’est pas un simple ajout de service, mais un nouveau modèle économique centré sur l’usage, l’expérience et la co-construction de la valeur dans le temps.
Abonnez-vous à Transform'Action News, notre newsletter incontournable !
En vous abonnant, vous aurez un accès privilégié à un monde d'avantages. Tous les deux mois, nous vous partagerons des contenus exclusifs, des analyses prospectives, des actualités de l'industrie, des conseils d'experts et bien plus encore.
Rejoignez notre communauté dynamique et enrichissante dès maintenant en vous abonnant à notre newsletter.
C'est rapide, facile et gratuit. Et souvenez-vous, l'information est le pouvoir.


