Une étude bouscule les idées reçues sur le leadership

Les leaders naturels ne sont pas toujours ceux que l'on croit
Une étude scientifique révèle le trait de caractère qui influence notre perception du pouvoir.
Qui n'a jamais rêvé d'être naturellement considéré comme un leader ? Au bureau, en réunion ou même lors d'un repas entre amis, certaines personnes semblent naturellement s'imposer comme des meneuses tandis que d'autres, malgré leurs qualités évidentes, peinent à faire entendre leur voix. Cette différence de perception joue souvent un rôle concret dans notre capacité réelle à endosser des responsabilités au cours de notre vie. Mais ses ressorts sont plus subtiles qu'on le pense.
Certains comportements envoient des signaux puissants à notre entourage. Ces signaux influencent directement la façon dont nous sommes perçus en tant que leaders potentiels. Une équipe de psychologue américains a tenté de déterminer quel type d'attitude était le plus associé à la prise de pouvoir. Dans ce but, elle a interrogé des personnes sur la perception qu'elles avaient de leurs collègues dans une série de situations.
Les résultats, publiés dans le Journal of Personality and Social Psychology, sont quelque peu surprenants. Ils révèlent notamment qu'une personne qui se fixe un objectif modeste et le remplit est jugée plus apte à diriger qu'une personne échouant à atteindre un objectif ambitieux, même si leurs actions sont identiques. Une découverte qui bouscule la vision traditionnelle du leadership basé sur la grandeur des ambitions.
De l'importance de la maîtrise de soi
A l'issue de cette étude, un élément clé de notre perception du pouvoir apparait : la maîtrise de soi. Les personnes démontrant une forte capacité à contrôler leurs émotions et à aligner leurs actions avec leurs objectifs sont en effet perçues comme plus puissantes et plus légitimes pour occuper des postes à responsabilité que celles adoptant un comportement inverse. Le sang-froid et la retenue sont ainsi mieux considérés que l'impulsivité et la désinhibition lorsqu'il s'agit d'attribuer du pouvoir.
L'étude montre que le simple souvenir d'un épisode au cours duquel une personne a manqué de sang froid influence négativement l'opinion qu'ont ses collègues de sa capacité à diriger. A l'inverse, le souvenir d'une situation où une personne a gardé le contrôle de ses émotions incite davantage à lui confier des responsabilités.
Les individus faisant preuve de maîtrise de soi sont notamment perçus comme plus sûrs d'eux, plus compétents et plus moraux, trois qualités qui incitent à leur confier des postes de pouvoir. Une leçon précieuse pour tous ceux qui aspirent à diriger et à s'imposer, dans leurs cercles privés comme professionnels : le véritable leadership pourrait moins tenir à l'ambition et au panache qu'à la capacité à bien mener sa barque sans faire de vagues.
Source : lejournaldunet.com
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