En cliquant sur "Accepter", vous acceptez le stockage de cookies sur votre appareil pour améliorer la navigation sur le site, analyser l'utilisation du site et contribuer à nos efforts de marketing. Consultez notre politique de confidentialité pour plus d'informations.

Fermer

« Le commercial ne peut assumer seul la fidélisation des clients »

« Le commercial ne peut assumer seul la fidélisation des clients »

Interview de Georges Chétochine du 1er mai 2010

Par Laurent Baillard, ActionCo

Les commerciaux ne peuvent être les seuls à satisfaire les clients. « Toute l'entreprise doit s'y mettre », estime Georges Chétochine, auteur des 7 conditions pour satisfaire et fidéliser ses clients.

Selon vous, fidéliser un client, c'est avant tout gérer sa frustration ?

Georges Chétochine - Oui ! Aujourd'hui, les clients ne sont plus du tout patients et sont vite énervés, agacés. Avec la crise et les difficultés économiques, le moindre grain de sable réduit à néant des années de bonnes relations entre le commercial et son client. Facture mal renseignée, retard dans la livraison, erreur de commande...

Un petit accident de parcours peut prendre une telle proportion que le client va considérer qu'il s'agit d'un scandale au point d'oublier tout ce que vous avez fait de bien pour lui jusque-là. Il faut donc tout faire pour aller vers le «zéro frustration» !

Que faut-il mettre en place pour éviter cette frustration ?

Tout d'abord, il faut prendre en compte cette frustration. Quand un client se plaint, le commercial et même toute l'entreprise ont parfois tendance à minimiser l'impact en cherchant des excuses, voire à douter de la bonne foi de leur interlocuteur. Sans compter qu'il y a un certain nombre d'objectifs à respecter, comme répondre en moins de 12 heures à un client, mais surtout traiter tous les mails ou courriers de ce dernier. Au final, il faut être toujours disponible pour lui.

Le commercial ne pouvant porter à lui seul la satisfaction client, toute l'entreprise doit être impliquée. Elle doit s'efforcer de placer le client au cœur des priorités de chaque service, même lorsqu'elle n'est pas en contact direct avec lui.

Quel peut être le rôle du commercial ?

Le commercial a plusieurs rôles à jouer. Il doit avant tout expliquer aux différents services de l'entreprise ce qui se passe à l'extérieur, sur le terrain. La plupart des salariés d'une entreprise ne sont jamais en contact direct avec le client et perdent de vue l'importance que peuvent avoir leurs actes !

Par ailleurs, le commercial doit servir de tampon entre le client et l'entreprise. A lui d'adoucir les angles tout en comprenant le malaise de son interlocuteur. Enfin, il saura anticiper les déconvenues. Connaissant les faiblesses de sa société, le commercial fera une action de prévention auprès de son client, tout en lui assurant de suivre personnellement son dossier. Attendre que le client manifeste son mécontentement serait une erreur. Toute entreprise peut commettre des fautes, mais elle sera jugée sur la façon dont elle parviendra à gérer les difficultés.

Prêts à développer une stratégie de Croissance Servicielle ?

Êtes-vous prêts à donner un nouvel élan à votre entreprise, à travers une approche orientée Services, une relation clients singulière et fidélisante, un modèle économique disruptif et en phase avec votre politique RSE, une politique managériale adaptée à toutes les générations, une performance commerciale revisitée et durable, et/ou des coopérations clients-fournisseurs-partenaires inédites et à forte valeur ajoutée ?
Chez Service&Sens, nous sommes là pour vous guider dans le développement de votre stratégie de croissance sur mesure, en transformant chacun de vos défis en opportunités concrètes, portées par vos équipes.

Contactez-nous
Télécharger cet article :
Merci, vos informations ont bien été envoyées
Télécharger
Oops! Something went wrong while submitting the form.
Partager cet article :

Abonnez-vous à Transform'Action News, notre newsletter incontournable !

En vous abonnant, vous aurez un accès privilégié à un monde d'avantages. Tous les deux mois, nous vous partagerons des contenus exclusifs, des analyses prospectives, des actualités de l'industrie, des conseils d'experts et bien plus encore.
Rejoignez notre communauté dynamique et enrichissante dès maintenant en vous abonnant à notre newsletter.
C'est rapide, facile et gratuit. Et souvenez-vous, l'information est le pouvoir.

M'inscrire à la newsletter

D'autres articles sur le même sujet

Aversion à la perte : le biais psychologique qui explique (presque) toutes les réactions face au changement

Aversion à la perte : le biais psychologique qui explique (presque) toutes les réactions face au changement

On parle souvent de résistance au changement lors d’innovation, d’amélioration continue, de montée en compétence. Mais sur le terrain, ce qui freine vraiment les clients… comme les équipes… c’est la peur de perdre. Un concept simple, mais redoutablement puissant : l’aversion à la perte. Nous ressentons deux à trois fois plus fort une perte qu’un gain équivalent.

Lire cet article
10 compétences essentielles que tout leader devra maîtriser en 2026

10 compétences essentielles que tout leader devra maîtriser en 2026

En 2026, les meilleurs leaders seront ceux capables d’orchestrer la convergence entre machines intelligentes, équipes humaines, cultures organisationnelles et attentes clients. Évidemment, aucune entreprise ne ressemble à une autre ; impossible donc de raisonner avec un modèle de compétences « standard ». La maturité numérique, le niveau d’acculturation à l’IA et le degré d’ouverture culturelle varient selon les secteurs, les pays et parfois même entre deux départements d’une même organisation. L’enjeu sera d’évaluer cette réalité, d’identifier les besoins et d’appliquer les leviers nécessaires pour sécuriser une transformation digitale efficace, scalable et responsable. Dans cet esprit, voici les compétences que tout leader devrait maîtriser en 2026.

Lire cet article
RACI ne suffit plus : pourquoi la matrice RASCI devient incontournable dans l’industrie, les services et les projets RSE

RACI ne suffit plus : pourquoi la matrice RASCI devient incontournable dans l’industrie, les services et les projets RSE

Dans les entreprises engagées dans une démarche d’excellence opérationnelle, la clarté des rôles n’est pas un luxe méthodologique : c’est un impératif de performance. Les organisations qui optimisent leurs processus – qu’il s’agisse d’un flux administratif, d’un workflow IT, d’une procédure qualité, d’un chantier Lean ou d’une trajectoire de transformation – savent que l’ambiguïté organisationnelle coûte cher : retards, rework, escalades inutiles, surcharge de certaines équipes, conflits de périmètre, et inertie décisionnelle. C’est dans ce contexte que la matrice RASCI (ou RASIC) s’impose aujourd’hui comme une évolution crédible et pragmatique de la matrice RACI traditionnelle. En ajoutant la fonction Supportive, elle reflète bien mieux la réalité contemporaine des organisations collaboratives.

Lire cet article