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Et si la RSE était l'occasion d'adapter son management pour gagner en performances et en rentabilité ?

Et si la RSE était l'occasion d'adapter son management pour gagner en performances et en rentabilité ?

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est un enjeu à la fois sociétal et managérial. Parfois vécue comme une contrainte elle est en passe de devenir un axe stratégique pour nombre d’entreprises qui souhaitent moderniser leur gouvernance et poser les bases d’un développement vertueux et responsable. Le management de demain passe par davantage de respect des singularités et d’implication liée au sens.

L’heure est à l’engagement et la responsabilité induite des entreprises au sein de la société. De nouvelles données qui viennent bousculer les règles et les ambiances de travail, jusqu’à la gestion et le management des équipes.

Les jeunes bouleversent les codes

Pour beaucoup cette (r)évolution est liée à un cycle générationnel. L’arrivée des millenials dans les entreprises bouleverse les codes et les objectifs. La jeune génération privilégie l’épanouissement professionnel, le sens du travail avant le rendement, l’impact environnemental avant le compte de résultats, l'équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle… « Les entreprises qui n’intègrent pas ces préoccupations dans leur fonctionnement vont rencontrer de profondes et durables difficultés de recrutement. 80% des projets d’études proposés par les étudiants sont en lien avec l’impact environnemental et social des entreprises. »

« La décennie qui commence sera celle de la RSE. On rentre dans la décennie du sociétal. Toutefois, cette nouvelle ère ne durera pas deux décennies. Le temps presse, les jeunes souhaitent travailler dans une entreprise qui prenne soin de la planète et qui écoute vraiment ses salariés. Ils sont à la recherche de sens, de façon pragmatique et concrète. Nous assistons à un tournant sociétal. Confrontés au principe de réalité, les dirigeants sont pour la plupart convaincus qu’une entreprise ne peut plus aborder la gouvernance et les ressources humaines de la même façon qu’il y a 10 ans. La marque employeur sans réelle mise en œuvre d'un management collaboratif a vécu. Le vernis ne suffit plus, il faut du fond pour être réellement attractif dans un marché de plus en plus tendu des talents ».

Émergence des « entreprises à missions »

Votée en avril 2019, la loi Pacte (Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises) renforce cette transition managériale en permettant aux dirigeants d’écrire et de s’organiser autour de la raison d’être de leur entreprise. Ce cheminement implique de déployer beaucoup plus d'intelligence collective, d'impliquer les collaborateurs et de les manager avec les méthodes et outils du XXIe siècle.

La confiance, la transparence et l’intelligence collective sont au cœur du management responsable. C’est tout l’enjeu de la RSE. Un mode de management collaboratif fonctionne à condition qu’il y ait un cadre. Il ne s'agit pas pour les dirigeants de perdre leur pouvoir, ce n'est « open bar ». Il s'agit de mettre en œuvre des approches éprouvées, avec une grande maîtrise de l’intelligence collective.

Prise de conscience générale

Dans bon nombre d’entreprises, le mouvement est déjà enclenché. Les discours ont évolué, les actes devront suivre. Les dirigeants ne peuvent plus faire usage à outrance de greenwashing. Tout se sait et va très vite désormais. On le constate déjà, certains grands groupes ou des banques sont délaissés par les jeunes générations. On a trop souvent dénaturé le sens du travail en accentuant l’hyper-rationalisation et les inégalités entre individus. La prise de conscience générale liée à l’évolution de l’environnement et de la société nous force à faire autrement. Le management de demain passe par davantage de respect des singularités des personnes dans les dynamiques collectives et le développement des compétences relationnelles. «Il faut transformer le travail en œuvre collective pour qu’il donne sens et motivation à l’implication de chacun et chacune. Les managers doivent considérer les talents de leurs collaborateurs, leurs passions, leurs valeurs, leurs contraintes. » La demande croissante du télétravail par les salariés illustre, pour elle, cette tendance à rechercher un meilleur équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle.

« Le contrat social est en train de changer : il faut augmenter la confiance et réduire le contrôle. »

Les changements de paradigmes sont bien évidemment liés à l’évolution du monde : il va falloir faire mieux avec moins de ressources et avec des collectifs de travail « pluriel ». Rentabilité rime désormais avec responsabilité.

« D’ici 5 à 10 ans, ce ne sont pas les entreprises qui auront intégré la RSE qui seront l’exception, mais les autres... »

Sans réflexion RSE, l’entreprise n’a aucune vision d’avenir...                                            

La RSE est également un outil de performance qui répond à un objectif de croissance. Elle mène à des décisions qui vont dépasser le simple cadre législatif. Quand une nouvelle norme arrive, il y a deux façon de l'appréhender : soit la RSE est un nouveau gadget mis en avant par le management, pour apporter en externe une couche de peinture verte à l’image de l’entreprise, et en interne une paix sociale, après que la communication ait échoué ; soit la RSE est une opportunité pour grandir, au sens noble du terme, socialement, humainement, éthiquement, ce qui se traduira forcément en termes financiers.

Les entreprises qui se développent depuis toujours grâce au respect réciproque entre le dirigeant et ses collaborateurs, qui ont compris que cela est le fondement du bien-vivre ensemble et des performances des équipes, trouveront dans la RSE une expression évidente de leurs valeurs. La RSE traduit la volonté des entreprises de mieux prendre en compte aussi bien les personnes que la planète, tout en développant les performances et la rentabilité de leurs activités.

La RSE, peu importe les mots qui se glissent sous ses grandes lettres, doit avant tout rester une démarche volontaire, une préoccupation globale impliquant tous les partenaires et un facteur de performance au même titre que d’autres investissements. Aujourd’hui, une entreprise qui n’a pas engagé une réflexion RSE dans son projet stratégique, qu'elle soit dans une logique de croissance ou de transmission, n’a aucune vision d’avenir.

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