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Le pire au travail, ce sont tous ces ordres que l'on vous donne...

Le pire au travail, ce sont tous ces ordres que l'on vous donne...

Le travail peut être un danger mortel...

Une étude publiée dans le Journal of Applied Psychology a révélé que le stress au travail peut avoir des conséquences dramatiques sur la santé, notamment en augmentant le risque de mortalité précoce. Cette recherche, menée par Erik Gonzalez-Mulé de l'université de l'Indiana et Bethany Cockburn de l'université Northern Illinois, a analysé les données de 3 148 participants à l'enquête Midlife in the United States (MIDUS), qui ont été suivis pendant 20 ans. Parmi ces participants, 211 sont décédés durant la période d'étude.

L'équipe s’est penchée sur  le destin de 10.000 Américains qui ont commencé à travailler dans les années 1950. En analysant leurs parcours de vie et en particulier leur vie professionnelle, les chercheurs sont arrivés à la conclusion que le meilleur prédicteur de mortalité précoce était d’avoir travaillé dans un environnement stressant sans avoir d'autonomie sur l'organisation de son travail.

Quand ce haut niveau de stress est associé à une autonomie importante dans le travail, cette probabilité de mourir décroît à l’inverse de 34%, détaille le site Fast Company. Les résultats ont montré que le stress au travail n'est pas intrinsèquement nuisible. Lorsqu'il est associé à une forte autonomie dans l'organisation du travail et à une capacité cognitive élevée, le stress peut être perçu comme un défi stimulant, favorisant la performance et le bien-être. En revanche, lorsque le stress survient dans un environnement où le salarié a peu de contrôle sur son travail et des ressources limitées pour y faire face, il peut entraîner des problèmes de santé mentale et physique, augmentant ainsi le risque de mortalité.

Selon Erik Gonzalez-Mulé, un « emploi stressant peut ne pas être aliénant, mais énergisant. Vous êtes capable de fixer vos propres objectifs, vous êtes capable d’établir des priorités. Vous pouvez décider de la façon dont vous allez travailler. Ce stress peut devenir plaisant. » Surtout dans le bâtiment et la vente. En revanche, il est fatal quand il survient dans un contexte de contrainte et de management strict. Sans surprise, ces travailleurs à risque étaient en majorité des ouvriers, en particulier dans le bâtiment ainsi que des employés des ventes et du service en contact direct avec la clientèle. Pour ces travailleurs, l'absence d’autonomie et la soumission aux ordres est associée à différents risques sanitaires, comme le fait d’être en surpoids ou de fumer. En revanche, les cadres et professions intellectuelles étaient épargnées tout comme les agriculteurs: tous ont en commun un plus haut niveau d'autonomie au moins dans l'organisation de leur travail, sinon dans la fixation de leurs propres objectifs. Selon Erik Gonzalez-Mulé, « les employés devraient avoir voix au chapitre dans le processus de définition des objectifs à atteindre. »

Ces résultats rappellent que les bullshit jobs (métiers vides de sens) ou le bore-out (ennui profond au travail) font partie des plaies du travail moderne les plus commentés, mais pour regrettables qu'ils soient, n'épuisent pas les manifestations de la souffrance au travail. Et sont loin d’être les plus grands dangers qui planent sur les travailleurs. 

Cette étude confirme l'importance de l'autonomie au travail et de la capacité à gérer les exigences professionnelles pour préserver la santé des employés. Les résultats suggèrent ainsi que les employeurs devraient offrir plus de contrôle aux salariés dans l'organisation de leur travail et tenir compte de leurs capacités cognitives lors de l'affectation à des tâches stressantes. Ces mesures pourraient contribuer à réduire les risques pour la santé et améliorer le bien-être au travail.

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