Les français auraient-ils peur d’être remplacés par des machines ?

La robotique et l’intelligence artificielle se développent. Au point de s’emparer de l’emploi des humains ? Pas sûr, répondent les principaux intéressés.
La transformation digitale touche toutes les entreprises. Et ces dernières essaient pour la plupart de prendre le train en marche en digitalisant leur recrutement, leurs process RH, leurs méthodes de management ou encore leur business model. Mais que pensent les salariés de la digitalisation de leur propre entreprise ? Ont-ils peur d’être remplacés par des machines ? Ce sont les questions auxquelles répondent des études réalisées par l’institut BVA et Re.sources, le datalab de l’emploi de Randstad.
62% des salariés français interrogés n’ont absolument pas peur de voir des robots ou des logiciels dotés d’intelligence artificielle prendre leur travail. Les personnes interrogées sont un peu plus d’un tiers (36%) à avoir peur de voir des robots se substituer à eux. Dans le détail, seuls 8% des Français estiment que les machines prendront leur travail dans moins de cinq ans. 13% pensent que cette situation aura lieu, mais dans quinze années ou plus.
Que pensent les salariés de la digitalisation de leur entreprise ?

Un peu plus de la moitié des salariés français considèrent que leur employeur est actif en matière de digitalisation. Mais derrière ce chiffre, tout n’est pas rose…
Un peu plus de la moitié des 558 salariés français interrogés par BVA en octobre 2017, estime que leur entreprise est plutôt active en matière de digitalisation. 11% de l’échantillon considère son entreprise comme précurseur, 42% comme sensibilisée. Inversement, presque un quart (24%) des répondants n’hésitent pas à qualifier leur entreprise « d’en retard ».
Les soft skills à posséder en 2020 ?

Les compétences techniques ne suffisent plus dans le monde du travail. Il faut également posséder des qualités difficilement mesurables, mais vitales : les soft skills.
Les soft skills désignent des compétences indispensables mais qui ne relèvent pas d’un savoir-faire lié à la maîtrise d’un outil ou d’une procédure (utilisation d’un logiciel, capacité à coder…). Elles sont pourtant précieuses dans le monde du travail car elles permettent d’améliorer la performance et la productivité. Dans une étude menée dans 15 pays, le World Economic Forum a identifié les soft skills que les salariés estiment indispensables de posséder en 2020. Le podium est occupé par la résolution de problèmes complexes, la pensée critique et la créativité.
Dans le 10 premiers se trouvent deux compétences liées au management interne : gestion des équipes (4ème) et coordination (5ème). Enfin, deux soft skills sont orientés vers les interlocuteurs externes de l’entreprise : le souci du service client (8ème) et la négociation (9ème).
Les pays où les salariés veulent le plus développer leurs compétences digitales ?

Si la maîtrise du numérique est aujourd’hui indispensable, certains pays sont plus demandeurs de formations que d’autres.
Une étude menée dans 34 pays révèle que 67% des salariés souhaitent que leur employeur investisse davantage dans le développement de leurs compétences numériques. Le pays le plus demandeur est le Mexique (90%) talonné par l’Inde (89%). Le Chili, la Malaisie et la Chine, à égalité (84%), complètent le podium.
Si les salariés français peuvent bénéficier de formations dans le domaine du numérique dans le cadre de leur CPF (compte personnel de formation), ils sont seulement 54% à désirer que leur employeur investisse davantage dans les formations au numérique. Dans le classement international, seuls deux pays ont un pourcentage moins élevé que l’Hexagone : la Suisse (49%) et l’Autriche (46%).
Source : journaldunet.com
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